La redirection écologique : état des lieux des initiatives exemplaires

consommation
Redirection ecologique

par Laura Maciel

Mémoire de 3ème année d’étude à Sciences Po Bordeaux, sous la direction de M. Timothée Duverger, Maître de conférence associé et directeur du master ESSIS à Sciences Po Bordeaux.

Résumé :

Face au constat que le développement durable, la RSE et la transition écologique n’entrainent pas suffisamment d’améliorations d’un point de vue écologique du fait de leur caractère conciliateur, des penseurs théorisent la redirection écologique. Ils montrent qu’on hérite d’un patrimoine et d’infrastructures qu’il faut parfois apprendre à fermer, ou faire rentrer dans les limites planétaires car ils détruisent l’habitabilité de la planète. Cela est possible selon eux en mettant en place la redirection écologique, c’est-à-dire en effectuant des renoncements, réaffectations et désinnovations. Ce sont les organisations (publiques et privées) qui sont les principales concernées par la redirection écologique. Un Msc à l’ESC Clermont et des cabinets de conseil se sont développés pour former à la redirection écologique. Ces agences de conseil accompagnent alors des entreprises pour qu’elles tentent de mettre en place la redirection écologique, ce qui est plus ou moins efficace selon le type d’entreprise : les grandes entreprises semblent avoir davantage de difficultés à se rediriger que des PME. Mais il est encore trop tôt pour savoir si la redirection écologique peut réellement être mise en place efficacement. Si on peut déjà constater des améliorations dans les trajectoires des entreprises, on ne peut pas encore calculer les différences de bilan carbone avant et après la mise en place de la redirection écologique.

Mots clés :

Redirection écologique ; développement durable ; transition écologique ; renoncement ; fermeture, urgence climatique ; limites planétaires ; Msc ; agences de conseil ; grandes entreprises


Source: https://chaireterres.hypotheses.org/2589

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