Les jeunes de Sciences Po Bordeaux et l’entreprise

consommation
ESS et commande publique3

Par Alix Speyer et Marie Hérisson

Cette note a été rédigée dans le cadre d’un exercice pédagogique du M2 Économie Sociale et Solidaire et Innovation Sociale de Sciences Po Bordeaux, dans le cadre d’un partenariat avec ESS France.

“Travailler plus pour gagner plus”, “le travail, c’est la santé”, autant de convictions amplement modifiées par le Covid et les crises économiques, sociales et écologiques successives. Au milieu de ces bouleversements sur leurs aspirations en matière d’emploi, les jeunes rebattent les cartes. Une enquête menée en 2022[1] affirme que 74% des jeunes actifs entre 18 et 24 ans reconnaissent que la crise du Covid leur a donné envie d’opérer certains changements dans leur carrière.

Mais ne s’agit-il que de ça ? Le changement de perception n’est-il pas plus profond que cela ?

Fin 2021, la Macif et la Fondation Jean-Jaurès réalisaient avec l’institut BVA une enquête auprès de 1000 français.e.s âgé.e.s de 18 à 24 ans afin de comprendre les rapports qu’ils entretiennent avec le monde du travail, et plus particulièrement avec l’entreprise. L’enquête tentaient de répondre à différentes questions en passant de l’image qu’ils ont de l’entreprise à leurs attentes vis-à-vis du premier emploi mais également leur manager idéal.

De notre côté, nous avons cherché à comprendre ce qu’il en était pour les jeunes de Sciences Po Bordeaux. Les attentes des étudiant.e.s de l’IEP bordelais diffèrent-elles de celles des jeunes en règle générale ? Où se situent les décalages, les différentes visions ? C’est ce à quoi nous avons tenté de répondre à travers l’analyse d’un questionnaire inspiré de celui l’enquête Jaurès-BVA, auquel nous avons ajouté des questionnements spécifiques à Sciences Po Bordeaux.

Cette étude a été réalisée grâce à un questionnaire publié sur internet du 5 au 15 décembre 2022 auprès d’un échantillon de 121 étudiant.e.s de Sciences Po Bordeaux âgés de 18 à 25 ans. Concernant cette enquête, il est important de préciser que celle-ci dispose d’une représentativité relative du fait de l’échantillon interrogé : nous avons obtenu 121 réponses sur les 2 300 élèves de Sciences Po Bordeaux. De plus, 27% des répondants sont issus du Master ESSIS (Economie Sociale et Solidaire et Innovation Sociale) et près de 10% du Master GTE (Gestion de la Transition Ecologique). Nous sommes donc conscientes que nos résultats ne peuvent pas être évoqués en tant que vérité générale pour tout l’IEP, mais nous avons surtout souhaité mettre en avant de grandes tendances tout de même intéressantes à explorer. Par ailleurs, un tableau décrivant davantage le profil des répondants sera dressé en conclusion de cette note.

Il est intéressant de pointer que le rôle d’une entreprise n’est pas tout à fait le même pour les jeunes de l’Institut d’Étude Politique (IEP) que pour ceux interrogés par l’enquête Jaurès-BVA. Dans le premier cas, les 3 rôles principaux d’une entreprise sont : d’être utile pour la société (58,3%), de créer de l’emploi et d’embaucher des gens (54,2%) et enfin d’anticiper les transformations sociales et environnementales de la société (34,2%). Pour les jeunes en général, les 3 principaux rôles d’une entreprise se divisent ainsi : créer de l’emploi et embaucher des gens pour 51% d’entre eux, donner les moyens à ses salarié.e.s de s’épanouir professionnellement pour 40% et être utile à la société pour 38%.

Cette différence pourrait s’expliquer par le type d’emploi que les diplômé.e.s de Sciences Po Bordeaux occupent à la sortie de l’IEP : plus de 50% d’entre eux seront dans la catégorie cadres ou professions intellectuelles supérieures*[2], des emplois qui bénéficient d’une plus forte reconnaissance de la société et qui permettent d’agir sur les “transformations” sociales et environnementales, les fonctions de cadre se rapprochant davantage des instances décisionnelles des entreprises et institutions.

Un autre point saillant est que 84% des répondant.e.s de Sciences Po Bordeaux considèrent que le principal engagement d’une entreprise doit être la préservation de l’environnement. C’est également ce point qui apparaît en premier dans le questionnaire de la de l’enquête Jaurès-BVA. C’est en effet une problématique qui ressort beaucoup chez les jeunes : près d’un jeune sur deux se sent anxieux, en colère et impuissant face au changement climatique.[3]

Lorsqu’on évoque leur futur emploi, les jeunes interrogés dans l’enquête Jaurès-BVA ont comme principal souhait le fait d’avoir un poste bien payé (43%) lorsque la principale préoccupation des jeunes répondants de Sciences Po Bordeaux est d’exercer une activité professionnelle qui a du sens (85% d’entre eux), juste devant le fait de pouvoir travailler à l’étranger ou dans une autre région (52,5%) et, en troisième position, d’avoir une vie sociale et familiale riche (50%). C’est là que la nature même du rôle que l’on donne au travail est intéressante à préciser. Il est également important de préciser ici le possible biais induit par l’échantillon répondant à notre questionnaire : plus de 27% des élèves étaient issus du Master ESSIS (Économie Sociale et Solidaire et Innovation Sociale), ce qui peut en partie expliquer l’importance de ce type de sujet pour ces étudiant.e.s.

Nous pouvons néanmoins émettre l’idée que, étant issu.e.s de familles plus aisées (61% des élèves qui ont répondu à notre questionnaire sont issu.e.s d’une famille se situant dans la catégorie cadres et professions intellectuelles supérieures) et donc étant souvent plus privilégié.e.s dans le choix de leurs futurs emplois, moins contraints par la nécessité, les jeunes de Sciences Po Bordeaux développent une vision postmatérialiste de l’entreprise. Ils recherchent davantage l’épanouissement au travail : 85% d’entre eux veulent avoir une activité qui leur plaît et 70% d’entre eux veulent un poste qui leur permettra de défendre les valeurs qui leur tiennent à cœur. Ici, le travail ne serait donc plus vu que comme un simple “gagne-pain” mais comme un levier de développement personnel et d’affirmation de ses principes et valeurs.

C’est un élément qui entre en contradiction avec les réponses des jeunes en général, qui assimilent davantage le travail aux termes “d’argent” (14%) et de “salaire” (12%).

Il y a là un paradoxe : d’un côté, l’entreprise ne serait plus uniquement cantonnée à son rôle d’employeur et de fournisseur d’un revenu ; de l’autre, pour beaucoup de jeunes, ces valeurs restent prégnantes lorsqu’on évoque l’entreprise.

Nous pouvons faire l’hypothèse que les jeunes recherchent certes des métiers avec plus de sens, plus utiles, mais qu’ils n’accordent pas un rôle central à l’entreprise.

Ainsi, ce sont des termes liés au métier et aux éléments financiers qui sont d’abord cités par la jeune génération, rappelant que l’entreprise est d’abord là pour assurer un travail et assurer un salaire” précise par ailleurs la Fondation Jean Jaurès concernant les résultats de son enquête.

Les jeunes de Sciences Po Bordeaux, au même titre que ceux interrogés dans l’enquête Jaurès-BVA, souhaitent davantage se tourner vers des entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire (49,6% pour Sciences Po, 25% pour la Fondation) ou des entreprises locales (16% pour Sciences Po, 39% pour la Fondation), au sens d’entreprises ancrées territorialement, loin devant les start-up et les entreprises du CAC40 (11% chacun pour Sciences Po Bordeaux). Notons également ici le biais induit par les 27% de répondants issus du Master dont l’ESS est la spécialité.

La différence avec les jeunes interrogés par l’enquête Jaurès-BVA reste notable : ils sont généralement plus enclins à vouloir intégrer ces entreprises locales (39% d’entre eux), mais ils sont également plus désireux d’intégrer des start-ups (24%). La seule catégorie qui n’attire que peu de personnes, tant du côté Sciences Po Bordeaux (11%) que du côté Fondation Jean Jaurès (14%), est représentée par les entreprises du CAC40. Ces entreprises peuvent en effet incarner ce que la jeune génération cherche à fuir : “la stabilité, les bureaux, le capitalisme” (cité par un répondant de notre questionnaire).

Il est également intéressant de souligner que 41% des élèves de Sciences Po Bordeaux estiment ne pas accorder d’importance au type d’entreprise souhaitée, qu’ils privilégient le fond même de l’activité sur la forme revêtue par la structure.

Au-delà de ces différentes catégories d’entreprises, il est important aussi de préciser que beaucoup d’étudiant.e.s de Sciences Po Bordeaux iront travailler en administration publique (29% d’entre eux[4]) et qu’ils ont donc un éventail de choix plus restreint concernant leur type de structure idéal.

Pour revenir sur les grandes entreprises du CAC40, on voit par ailleurs qu’elles cherchent à rallier les jeunes (et pas seulement) à leur cause : 73% d’entre elles ont aujourd’hui adopté une raison d’être (contre 12% en 2019), conformément à la loi Pacte[5], ce qui vient faire écho aux principaux sujets que les jeunes veulent voir défendus par ces entreprises : pour Sciences Po Bordeaux (83% d’entre eux) comme pour l’enquête Jaurès-BVA (37% d’entre eux), c’est la préservation de l’environnement qui arrive en tête des préoccupations.

Les valeurs que veulent voir les étudiant.e.s de Sciences Po Bordeaux défendues par les entreprises tournent davantage autour des questions sociales et environnementales. Aussi, les inégalités hommes-femmes arrivent en deuxième position des préoccupations (67,5%) et la lutte contre le racisme et les discriminations (liées au handicap, notamment) en troisième position, à 49,2%.

Les jeunes interrogés par l’enquête Jaurès-BVA, après la défense de l’environnement, estiment que les entreprises devraient davantage défendre le pouvoir d’achat (à 25%) et, en troisième préoccupation, les inégalités hommes-femmes (23%). Cet ajout du pouvoir d’achat, qui n’intervient pour les jeunes de Sciences Po Bordeaux qu’en 9ème position (à 24%) rejoint la perception des jeunes d’une entreprise comme avant tout fournisseuse de salaire.

Les résultats diffèrent aussi sur la question de la preuve de l’engagement. Pour Sciences Po Bordeaux elles doivent passer avant tout par une inscription dans les statuts de l’entreprise (49,2% contre 18% pour les jeunes interrogés par l’enquête Jaurès-BVA), par le refus de travailler avec des fournisseurs ne respectant pas cet engagement (90,8%), par le refus de vendre à des clients ne le respectant pas non plus (39,2% contre 10%) ou encore par des prises de position dans les médias (31,7% contre 7%).

Pour les jeunes interrogés par l’enquête Jaurès-BVA, ces preuves passent d’abord par des partenariats avec des associations (21%) et par de l’argent qui serait réservé tous les ans pour des causes (21%). Ici, l’engagement de l’entreprise est externe et ne concerne pas le cœur de son activité.

Comment peut-on expliquer ces différences ? Dans le cas des prises de position dans les médias par exemple, cela peut être lié au type de poste visé par les étudiant.e.s de l’IEP : des postes de cadres, qui sont plus souvent confrontés au risque de réputation, voire ancrés dans le secteur de l’information et de la communication (11% d’entre eux[6]).

Pour les élèves de Sciences Po Bordeaux, l’importance de l’inscription de ses engagements dans les statuts de l’entreprise peut là aussi venir refléter la nature même des études qui sont poursuivies au sein de l’IEP (science politique, droit…).

Les aspirations au changement concernent jusqu’à la façon de travailler dans l’entreprise : manager idéal, rapport avec ses collègues, télétravail ou bureau, autant de composantes qui viennent rythmer la vie des travailleurs et travailleuses et qui prennent, pour les jeunes, une place de plus en plus importante.

L’ambiance au travail représente la clé essentielle pour s’épanouir dans son métier, à la fois pour les jeunes de Sciences Po Bordeaux (73,1%) et pour ceux interrogés par l’enquête Jaurès-BVA (55%). Viennent en second les collègues sur lesquels on peut compter en cas de difficultés (60,5% pour Sciences Po Bordeaux contre 43%).

Dans les deux cas, les liens amicaux au travail et en dehors ne semblent pas être le plus important pour les jeunes d’aujourd’hui (30% pour Sciences Po Bordeaux, 14% pour la Fondation Jean Jaurès). Cela peut faire écho à la montée de l’individualisme et à la recomposition des rapports entre vie privée et vie professionnelle. En effet, le contexte actuel semble avoir favorisé pour la jeunesse une profonde transformation des idées “d’appartenance et de citoyenneté, d’individu et de communauté, d’action collective et de participation politique” [7]. Les modèles se sont profondément modifiés, les jeunes ne peuvent plus s’appuyer sur les certitudes des générations passées pour faire face à leur quotidien [8]. Ce climat d’incertitude amplifie l’individualisation et cela se ressent donc également dans les relations professionnelles.

Ce qui semble davantage compter se trouve alors dans des liens qui se veulent davantage “professionnels”, basés sur une confiance mutuelle. Ainsi, 56,3% des jeunes de l’IEP et 27% des jeunes interrogés par la Fondation souhaitent des collègues qui les aident à améliorer et développer leurs compétences.

Ces souhaits se retrouvent dans les relations hiérarchiques, avec son manager.

Pour les jeunes, le manager est un catalyseur du bien-être en entreprise : 83% des jeunes de l’IEP et 33% des jeunes de l’enquête Jaurès-BVA placent en première position la volonté d’avoir un manager qui crée un environnement de travail sain et épanouissant, juste devant le fait d’avoir un manager à l’écoute, qui donne confiance et encourage (63,3% des jeunes de l’IEP). La reconnaissance se pose aussi comme un facteur très important de l’épanouissement professionnel : 31% des jeunes interrogés par l’enquête Jaurès-BVA souhaitent un manager qui reconnaît le travail accompli contre 50% pour les jeunes de l’IEP.

Les deux échantillons interrogés ne présentent dès lors pas de réelles dissonances et peuvent nous permettre d’affirmer que les jeunes ont tendance à rechercher les mêmes qualités humaines d’écoute et de bienveillance chez leur manager, bien avant le rôle de “leader” que l’on pourrait habituellement lui conférer.

Il est tout de même intéressant de noter que chez les jeunes interrogés par l’enquête Jaurès-BVA, ces dimensions priment sur la recherche d’efficacité : c’est 8% d’entre eux qui souhaitent un manager qui donne des objectifs clairs et 12% qui en veulent un qui sait prendre des décisions, contre 50% environ des jeunes de l’IEP, pour qui les postes de cadres visés ont des implications sur le leadership.

Une fois que les jeunes ont intégré leur nouvel emploi, que souhaitent-ils pour leur futur ? Combien de temps y restent-ils ? Sont-ils, comme les précédentes générations, dans une volonté de rester fidèle à leur employeur ou ont-ils une attitude plus exploratrice, dans d’autres postes, entreprises, pays ?

Les réponses diffèrent grandement entre les deux échantillons interrogés. Chez les jeunes de l’IEP, la plupart se voient travailler à l’étranger (47,9% d’entre eux) contre seulement 16% des jeunes interrogés par l’enquête Jaurès-BVA. Fortement internationalisé, avec une année de mobilité obligatoire et deux langues, l’IEP de Bordeaux y encourage. Également, alors même que les jeunes de l’IEP se voient changer d’entreprise à plusieurs reprises (42%), 28% de ceux interrogés par l’enquête Jaurès-BVA se voient au contraire rester autant que possible au sein de la même. Le rapport à la stabilité diffère, les populations enquêtées ne disposant pas des mêmes ressources.

Le taux de chômage pour les dipômé.e.s de Sciences Po Bordeaux s’élève à environ 2%[9]alors que le taux de chômage des jeunes au niveau national s’élève lui à 17,4%[10]. Cette donnée pèse dans les réponses fournies par les élèves de Sciences Po Bordeaux, conscients de leur potentiel d’employabilité.

Dans le même ordre d’idée, les jeunes interrogés par l’enquête Jaurès-BVA se voient davantage créer leur propre entreprise (27% d’entre eux) que ceux de l’IEP (16,8% d’entre eux). Même si les formations dispensées à Sciences Po Bordeaux tendent de plus en plus à prendre en compte l’entrepreneuriat, elles orientent davantage les jeunes vers le salariat.

Enfin, il nous semblait primordial d’évoquer la façon dont les jeunes veulent travailler. Télétravail, flex office, bureau individuel, toutes ces modalités de travail revenues dans le débat suite à la crise du Covid sont intéressantes à explorer du point de vue des nouvelles générations.

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, et qu’il s’agisse des jeunes de l’IEP (65%) ou de ceux interrogés par l’enquête Jaurès-BVA (42%), la plupart d’entre eux favorisent le télétravail partiel au télétravail total. Cela ne concerne évidemment pas tous les métiers, certains devant obligatoirement s’exercer en présentiel.

Le coworking et les lieux de travail alternatifs (les cafés, les bibliothèques) ont également du succès auprès des jeunes : 33% des étudiant.e.s de l’IEP et 14% des jeunes de l’enquête Jaurès-BVA aimeraient y travailler régulièrement. À ce niveau, pas de réel écart entre les deux échantillons ; nous pouvons plutôt affirmer que les modalités de travail souhaitées par les jeunes tournent autour des mêmes volontés : un peu de télétravail, une façon plus “libre” de travailler, pas uniquement cantonnée au bureau où il faut venir chaque jour. Une étude[11]réalisée en 2022 signalait d’ailleurs que plus de 53% des jeunes de 18 à 24 ans seraient prêts à démissionner si leur travail leur imposait une présence au bureau à 100%. Des résultats qui corroborent donc notre propos précédent.

Profil des répondants à notre questionnaire :

Année étude Nb de répondants Pourcentage
1ère année 14 11,60%
2ème année 17 14%
3ème année 30 24,80%
4ème année 27 22,30%
5ème année 33 27,30%

Les étudiant.es de 5ème année sont les plus représentés, suivis de près par ceux de 3ème année.

Âge Nb de répondants Pourcentage
17 2 1,70%
18 14 11,60%
19 19 15,70%
20 31 25,60%
21 21 16,50%
22 24 19,80%
23 7 5,80%
24 et + 4 3,30%

Les élèves de 20 ans sont les plus représentés, suivis par ceux de 22 ans.

CSP parents Nb de répondants Pourcentage
Agri exploitants 4 3,30%
Artisans, commerçants etc 8 6,60%
Cadres et prof. intellectuelle supérieure 75 62%
Indépendants 4 3,30%
Profession intermédiaire 35 28,90%
Employés 25 20,70%
Ouvriers 9 7,40%
Retraités 2 1,70%
Autres sans activités 6 5,50%

Nos répondants viennent en grande majorité de familles dont la CSP est « Cadres et professions intellectuelles supérieures ».


[1] Le Parisien – Horaires, carrières, responsabilités, ce que veulent les jeunes en matière d’emploi, Charlotte Robinet, septembre 2022 

[2] Sciences Po Bordeaux – Enquête insertion professionnelle des diplômés, 2019

[3] The Lancet Planetary Health, septembre 2021

[4] Sciences Po Bordeaux – Enquête insertion professionnelle des diplômés, 2019

[5] Entreprises du CAC 40 : sur quelles thématiques s’engagent-elles et comment ?, Maïté Hellio, 22 mai 2022,

HelloWorkPlace

[6] Sciences Po Bordeaux – Enquête insertion professionnelle des diplômés, 2019

[7] Enzo Colombo et Paola Rebughini, « Transformations et visages multiples de l’individualisation : un bilan analytique », Sciences et actions sociales [En ligne]

[8] Céline Guilleux, Danser seul(e)s : la jeunesse entre individualisation, individualisme, singularité, auto-entrepreneuriat et nouvelles formes de sociation », Calenda, 13 septembre 2021

[9] Sciences Po Bordeaux – Enquête insertion professionnelle des diplômés, 2019

[10] Chômage au sens du BIT et indicateurs sur le marché du travail (résultats de l’enquête emploi), deuxième trimestre 2022, INSEE

[11] ADP Research Institute, “People at Work 2022 : l’étude Workforce View”


Source: https://chaireterres.hypotheses.org/2985

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